jeudi 30 juillet 2009
Je suis en Inde, je suis en Inde!!!
mercredi 29 juillet 2009
Journée typique indienne... (Mercredi 15/07)
Mardi 14 Juillet: Delhi n'vous laissera pas vous reposer un jour férié!
A basic Indian flat has...
mardi 28 juillet 2009
Delhiscoot...
dimanche 26 juillet 2009
Un choc thermique plus que psychologique (lundi 13 Juillet)
Delhi-tres d'eau!
Dimanche 12/07: Delhi-rant (les contrastes de l'Inde)
samedi 25 juillet 2009
Kalkajiwood (by night)
Photos - Appart Kalkaji
Shantiwood - 1st Day of Work (Samedi -!!!!- 11 Juillet)
Namaste (d'après le premier mail commun)
Hé oui, je suis vivante, bel et bien arrivée, sans encombres ni retard ni même turbulences (petit clin d'oeil à maman...). Que dire????? WOW
Arrivée à l'aéroport, je sens déjà des regards curieux posés sur moi. Un anglais curieux aussi, je ne comprends pas tout. Juste assez pour le « arrrre you mérrrrried? » de Monsieur Douane. Tiens, ça me rappelle vaguement une autre ville...
Déjà la moiteur et la chaleur déferlent sur moi. Et il n'est que 6H!!! Je ne réalise pas; je suis à Delhi!! Pas de gros gros choc encore, je ne suis pas devenue folle, pas de cellule d'urgence donc, mais je n'ai pas vu grand chose mise à part la route qui mène de l'aéroport aà Kalkaji, quartier où je vais séjourner quelques temps. Certains côtés de la ville me rappellent Lima, une certaine "austérité" ou la sobriété des pauvres, de grandes rues pleines de travaux qui semblent ne jamais devoir finir, des bâtiments délabrés, un ciel couvert (enfin ça c'est parce qu'il n'est que 7H du mat'). Certains autres côtés n'ont par contre rien à voir avec Lima, motos et vélos à perte de vue, de la verdure et des arbres, quelques jolis bâtiments éparses. L'odeur est différente, bien qu'indescriptible. Je m'attendais à voir beaucoup plus de monde en fait, un plus grand bazar, des bouchons géants qui n'en finissent pas, je suis limite déçue!! En prêtant plus attention, je remarque qu'il y a beaucoup de monde, mais pas en "tas", il y a beaucoup de monde, ça s'étale, ça déboule de partout, ça marche et ça dort partout, ça mendie sous les ponts, ça vend, ça travaille. Il y a des taches de couleur partout, des saris chatoyants contrastant avec les couleurs boue de la ville (enfin de la partie que je découvre tout du moins). Devant nous, un camion citerne transporte de l'eau et... nous en met plein le pare prise à la moindre bosse. Je regarde autour de moi, les yeux grand ouverts, j'essaie de capter l'essence de ce pays encore très mystérieux.
Mon chauffeur m'apprend le hindi en cours de route. Il me trouve "drôle"; j'ai selon lui un bon accent, je parlerai bientôt la langue... moui, j'ai retenu de ces leçons matinales un semblant des mots vache, garçon, fille et chien. Le quartier où je vais n'est pas trop trop éloigné de l'aéroport, et c'est un quartier... populaire!!! partout des squelettes d'échoppes, des gens qui grouillent (cette fois oui, la foule est là), des montagnes de fruits et de légumes, des vélos-charrettes, des saris lumineux, des écoliers en uniforme, petits moyens ou grands, et une... VACHE???!! l'Inde quoi. Une vache blanche, tranquille, qui fait sa siesta sur le trottoir. Plus tard, j'en verrai deux autres avec un bébé à côté de mon immeuble. Le chauffeur se perd, ça m'a l'air bien compliqué niveau orientation, j'essaye de me repérer aux grilles (ah ouiiiii cette grille noire là, heuuuu...). On tournicote, il demande plusieurs fois la direction du Block G 88. On s'embranche dans des toutes petites rues à moitié bloquées par des gens qui lavent leurs voitures, on n'a pas peur, on se faufile on y arrive. Classique. L'immeuble est là, mais personne ne répond. En fait personne ne connait l'étage où je dois me rendre je crois, et bientôt trois indiens sont là, cherchant à joindre mes futures colocataires. L'organisation promet, mais je ne dis rien, la chaleur m'assomme. Je regarde les oiseaux, qui tournent autour du petit parc à côté. Enfin, on monte les escaliers. Trop haut. On redescend d'un étage. On frappe. Enfin, on m'ouvre, une française, Bénedicte, qui n'a pas l'air très réveillée. Je me retrouve un instant seule dans cet appart assez grand et peu meublé. J'aperçois une grande pièce vide, sans rien dedans à part une petite armoire, une petite table basse, un ventilo et deux mini étagères. Ma chambre provisoire, je présume. Le salon est un peu plus garni, avec du mobilier indien et quelques tissus. J'attends que Bénedicte revienne; elle est pressée, doit aller chercher des clients à 8H après s'être levée à 2H du mat' pour en chercher d'autres, et malade depuis plusieurs semaines. Tout de suite ça me rassure quant au boulot qui m'attend...;-) Du coup, day off aujourd'hui!! Après tout, si c'est pour me saigner par la suite, autant prendre mes marques et me reposer un peu.
Bénédicte partie, je fais la connaissance des deux autres colocs (et de leurs copains respectifs), Verena (autrichienne) et Iris (allemande), qui bossent au pôle Allemagne. Elles m'expliquent leur mission au boulot; l'avantage d'être aux pôles langues, c'est de toucher à tout, car rien n'est encore fait (marketing, pub, conseils, vente etc). Voilàààà ce qu'il me fallait, un peu de motivation que diable. On papote en anglais de tout et de rien, et les garçons m'installent mon lit. Ils sont tous sympas, ça fait bizarre de se retrouver dans une coloc à nouveau. Je me remets à l'anglais; ça fait du bien. J'ai hâte de rencontrer mon collègue hispanophone, apparemment argentin et non espagnol comme je l'avais cru.
Je passe la journée à somnoler, au rythme des ventilos qui tournent à fond. Je prie pour qu'il n'y ait pas de grosses pannes d'électricité (évidemment très fréquentes). Raté!
17h07 heure locale: première coupure de courant, adieu ventilo, adieu Internet, et bienvenue en Inde!!
